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Par Mathoo Sims le 13 Septembre 2014 à 17:40
Ma Cassandra était une musicienne. Et pour cause, son aspiration était de devenir un génie de la musique. Si elle connaissait un peu de guitare et de piano, son instrument de prédilection restait le violon. Ses mélodies ne demandaient qu'à être travaillées, mais elles rythmaient déjà ma vie quotidienne.
Ma vie quotidienne était d'ailleurs de plus en plus tournée vers la réussite de mon aspiration. L'âge adulte arrivait à grand pas et je n'avais même pas atteint mes premiers objectifs !
Même si j'avais désormais un semblant de maison, les gens continuaient de me railler. J'en eus la preuve au parc, avec cette femme qui prit un malin plaisir à me provoquer.
Cassandra, quant à elle, avait décidé de vivre de sa passion en jouant du violon. Je dois dire que, même si ses fans n'étaient pas nombreux, nos concitoyens lui donnaient volontiers quelques petits pourboires qui venaient renflouer notre trésorerie.
Je profitais également de cette balade au parc pour m'entraîner aux échecs et ainsi gagner en pouvoir de réflexion et en logique. C'était la condition sine qua none pour mon aspiration. Et grâce à une illustre inconnue qui s'opposa à moi au cours d'une partie acharnée, cela fut chose faite ! J'avais atteint mes premiers objectifs ! (lire 4 livre/avoir 4 en logique)
Alors que la nuit tombait, nous passâmes un moment ensemble autour de hamburgers préparés par mes soins. Chacun raconta sa journée à l'autre.
Le lendemain, nous nous réveillâmes avec une maison pleine d'eau. Durant la nuit, WC et lavabo avaient lâché, inondant notre modeste logement d'une eau sale.
Alors que le travail m'appelait et que je quittai la maison, Cassandra remonta courageusement ses manches (déjà courtes) et se mit au travail.
Je ne sais pas d'où elle tenait ses connaissances en bricolage, mais elle fit des merveilles ! A force d'efforts, tout semblait comme neuf !
Elle eut même le courage d'essuyer et de laver le sol !
Après tant d'efforts, elle alla se détendre et écouter de la musique au Jus du crotale. Elle pensait en effet qu'écouter de la musique ne pouvait qu'être bénéfique pour la maîtrise de son instrument et pour ses propres compositions musicales.
A force d'économies, nous avions pu agrandir quelque peu notre logement et le meubler. Nous avions notamment acheté une table pour nos repas, mais aussi un jeu d'échec. Et une petite partie entre amoureux en fin de journée était un bon moyen de se détendre !
En soirée, Cassandra soudain ne se sentit pas très bien. Elle était d'humeur morose. Je la retrouvai cachée sous la couette.
Aussitôt, je lui murmurai quelques paroles réconfortantes. Notre situation était certes difficile, à vivre comme nous le pouvions de quelques sous gagnés ici et là, mais je me sentais heureux avec elle. J'étais sûr qu'à nous deux nous y arriverions, et que tout s'améliorerait avec le temps. Je lui dis que je n'avais besoin que d'elle, que de son sourire, et que je croyais profondément en nous. Puis je la serrai fort contre moi, et j'eus l'impression qu'elle se sentait rassurée.
Le jour suivant, elle retourna au parc jouer du violon. Au fur et à mesure qu'elle progressait, les pourboires augmentaient en nombre et en valeur. Elle était définitivement bien plus douée que moi dans ce domaine !
Comme j'en avais pris l'habitude, une fois ma journée de travail finie, je passai la rejoindre au parc. Et pendant qu'elle envoûtait les passants avec ses mélodies, je m'attelais au repas.
De retour à la maison, Cassandra eut à nouveau un coup de blues. Cela commençait à m'inquiéter un peu. Elle venait d'une famille riche et avait toujours vécu dans le confort. J'imaginais aisément que notre petite masure n'était pas vraiment ce qu'elle avait imaginé pour son avenir. Et si elle changeait d'avis ? Si elle retournait chez elle, ou partait avec quelqu'un d'autre ? Je ne savais pas si j'aurais pu continuer sans elle... Allons bon, voilà que des idées noires m'envahissaient moi aussi...
Pour me changer les idées, je commençai une nouvelle toile. Mais l'inspiration eut tout de même du mal à venir...
Le jour d'après, Cassandra alla rendre visite à ses parents.
Elle ne trouva ce jour-là que sa mère au manoir. Je ne sus jamais ce qu'elles se dirent ce jour-là. Je pense que Cassandra dût lui parler de ce qui lui traversait l'esprit et la rendait si morose, car par la suite, son humeur s'améliora grandement.
Heureusement pour nous, l'inspiration me revint, et je pus me remettre à peindre.
Cassandra, elle, s'essaya ce soir-là à la pêche. Elle attrapa quelques petits poissons, mais le verdict fut clair : elle préférait le violon à la canne à pêche.
J'eus même suffisamment d'inspiration pour entamer une deuxième toile. Avec le temps, mon maîtrise de la technique picturale se renforçait et le prix de mes toiles croissait.
Une certaine routine commençait à s'installer. Jour après jour, je me rendais à mon travail de peintre, et jour après jour Cassandra allait au parc jouer du violon. Seuls quelques petits soucis techniques brisaient cette routine.
Lassée de devoir payer nos aliments, Cassandra avait décidé de se lancer dans le jardinage. Quelques pieds de fraisiers et quelques pommiers devaient servir de base à notre alimentation.
Malgré toutes ces occupations, nous trouvions néanmoins du temps pour partager le bonheur d'être ensemble.
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Par Mathoo Sims le 13 Septembre 2014 à 19:42
Cassandra commençait rassembler les foules. Et les foules étaient généreuses, pour le plus grand bonheur de notre estomac et de notre confort quotidien !
Un dimanche matin, alors que j'étais en congé, nous semblions toucher le fond : le lavabo avait de nouveau lâché, des déchets traînaient par terre, WC et douche avaient besoin d'un bon nettoyage...
Alors que Cassandra était encore endormie, je pris mon courage (et ma clé à molette) à deux mains, et je m'attaquais à tout remettre en ordre.
Puis, une fois que notre logement eut retrouvé un semblant de décence, j'emmenais mystérieusement Cassandra au Magnolia Blossom Parc. Seule consigne : elle devait se faire la plus belle possible.
Je l'entraînai à l'écart, au bord de l'eau. Et pour cause, j'étais prêt à me jeter à l'eau. Cela faisait une semaine que nous vivions ensemble, et je lui dis que cela avait été la plus belle semaine de ma vie. Je mis ensuite un genou à terre et je dégainai un anneau d'or en lui posant la question rituelle : "Cassandra Gothik, veux-tu m'épouser ?"
Sans hésiter, elle accepta et de joie me sauta (littéralement) au cou.
J'eus même droit à un baiser des plus passionnés...
Nous décidâmes de nous marier aussitôt, dans ce parc où nous avions passé tant de moments ensemble. Près de l'arche, je me sentais fier comme un paon.
J'étais aux anges. A tel point que l'échange des alliances sembla si rapide que je n'en garde presque aucun souvenir !
Deux anneaux, un baiser, quelques cotillons, et nous étions mari et femme ! Nous n'avions peut-être pas eu de grande cérémonie de mariage, mais cela ne nous empêchait pas d'être heureux.
Nous passâmes l'après-midi assis sur le banc de la petite crique qui faisait face à notre terrain. NOTRE terrain ! Nous parlâmes de tout et de rien, de notre passé, de notre avenir, de cette famille que nous allions fonder...
A ce propos, je pris les choses en main. Je devenais adulte le lendemain, il ne fallait pas traîner !
Nous nous hâtâmes de rentrer pour faire plus que penser à cet héritier...
Le jour suivant, après être devenu (à mon grand regret) adulte, j'opérai un changement radical dans ma vie professionnelle : je quittai la peinture pour me lancer dans l'humour.
Pour changer, Sandra se rendit à la librairie. Malheureusement, son audience n'était guère au rendez-vous...
Elle se rendit donc au parc où elle retrouva ses groupies habituels.
Le soir venu, nous nous replongeâmes dans la question de l'héritier...
Et le lendemain matin, Cassandra eut une formidable nouvelle à m'annoncer : le test de grossesse était formel, elle était enceinte ! J'allais être papa ! La famille dont j'avais toujours rêvé prenait forme ! Je repensais alors à Alexander, mon ancêtre. Je me sentis plus proche de lui : quelle joie avait dû être la sienne lorsqu'on lui avait annoncé la venue de son premier fils !
Comme un présage de la vie à naître, les plantations de Cassandra donnèrent ce jour-là leurs premiers fruits !
Nouveau monde, anciennes habitudes...
Maintenant que nous allions avoir un enfant, l'argent devint notre priorité. Il fallait se préparer à accueillir cet enfant dans les meilleures conditions possibles ! Ainsi malgré son état, Cassandra tint-elle à se rendre au parc.
Ce fut ce soir-là que Cassandra rencontre Don Lothario...
Ce soir-là également, Vladimir, le père de Cassandra, nous rendit visite. Pour l'occasion, j'avais mis les petits plats dans les grands en cuisinant.... des spaghettis.
Il eut la surprise et le plaisir d'apprendre de la bouche de sa fille la grande nouvelle. Aussitôt, il s'intéressa à cette nouvelle vie qui allait tout chambouler dans notre petite maison...
Moi aussi, j'étais intrigué et déjà complètement gaga de ce bébé en devenir. Bientôt, je pus sentir ses petits pieds battre ! Je crois qu'aucun mot ne peut décrire la joie que nous ressentions !
J'étais aux petits soins avec ma jeune épouse. C'était une première pour nous deux, et je ne voulais pas risquer qu'il leur arrive quoi que ce soit ! Rien ne vaut un bon massage pour soulager des maux de dos !
A mesure que le ventre de Cassandra s'arrondissait, nos plantes devenaient de meilleure qualité. Nous pouvions d'ores et déjà manger nos propres fraises et nos salades de pommes !
Le lendemain matin, une surprise m'attendait : une sérénade jouée par ma douce et tendre ! Je fus d'autant plus touché qu'ainsi Cassandra atteignait la deuxième partie de ses objectifs (avoir 6 de compétence dans un instrument/gagner 1000 en pourboire/jouer une sérénade).
Grâce à tant de tendresse dès le matin, je ne pouvais que donner le meilleur de moi-même !
Ce soir-là, ce fut la mère de Cassandra qui vint nous rendre visite.
Elle venait prendre confirmation de ce que son mari lui avait dit : elle allait être grand-mère !
Sonia nous félicita chaleureusement pour cet heureux évènement, même si elle ne se voyait pas grand-mère si jeune ! Pour ma part, une petite danse de la victoire s'imposait !
Mais alors que les ombres s'allongeaient et que la déesse blanche montait dans le ciel, Cassandra sentit les premières contractions. Sans perdre un instant, je l'emmenai à l'hôpital. J'allais enfin voir ce petit être tant attendu !
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Par Mathoo Sims le 17 Septembre 2014 à 23:07
"Monsieur Matho Owlblood ?
- Oui ?
- Nous avons terminé.
- Tout s'est bien déroulé ?
- Oui, votre épouse s'est endormie, elle a besoin de beaucoup de repos. Vous pouvez venir les voir. Suivez-moi je vous prie.
-... Mais !? Mais !?....."
Deux ! DEUX ! Contre toute attente, Cassandra avait mis au monde deux enfants ! Le Ciel nous bénissait de jumeaux !
A vrai dire, il s'agissait de faux jumeaux. Lorsque l'infirmière me demanda quels prénoms choisir pour mes enfants, aussitôt j'eus envie de dire : "Luke et Leïa !". Mais après réflexion, Cassandra m'en aurait certainement voulu à vie. Finalement, après concertation, notre petite fille fut nommée Alicia,
Et notre petit garçon reçut le prénom Charles.
Dès lors, les jours qui suivirent furent remplis de couches sales...
De biberons à donner...
D'amour à prodiguer...
De plomberie à réparer...
Et de mille et unes petites attentions, petits bisous et autres câlins pour combler les besoins de nos deux bouts de chou.
Tout cela nous laissait très peu de temps pour dormir. Il fallait alors pouvoir se reposer n'importe quand, n'importe où !
Heureusement, un après-midi, le père de Cassandra vint nous rendre visite et faire connaissance avec sa descendance. Il se proposa pour s'occuper des bébés pendant tout une après-midi.
Cassandra put ainsi retourner à ses plantations,
Tandis que je retournais à mes toiles et mes pinceaux. Avec le temps, mon aspiration avait d'ailleurs changé. Je voulais désormais devenir un peintre extraordinaire et faire de la peinture non seulement mon métier, mais ma vie. Je quittais ainsi la carrière culinaire pour revenir à la carrière picturale. Malheureusement, j'eus beau négocier avec mes anciens patrons, je fus obligé de recommencer en bas de l'échelle...
Je me remis également au sport. A force de rester à la maison à veiller sur ma formidable épouse et mes deux enfants durant la grossesse et les premiers jours, les poignées d'amour s'étaient bien incrustées chez moi. J'aimais ma famille avec toute la force de mon coeur, mais je souhaitais malgré tout voir ces formes disgracieuses disparaître.
Cassandra quant à elle, était restée la même, aussi bien physiquement que psychologiquement. Et il était évident qu'elle aussi débordait d'amour pour ces deux petits êtres qui nous réclamaient à longueur de journée.
Et finalement, les jours passant, les deux bébés laissèrent place sans que je m'en rende compte à deux adorables enfants.
Alicia était une jeune demoiselle très bienveillante et avait comme aspiration de développer ses facultés sociales. Elle correspondait parfaitement au cliché de la petite fille aimable et aimant papoter. Charles quant à lui, était devenu un vrai amoureux de la nature et avait comme aspiration de devenir un enfant turbulent. Voilà qui promettait !
Par commodité, les jumeaux dormaient dans la même chambre. Nous espérions d'ici l'adolescence pouvoir construire une chambre pour chacun d'eux, mais en attendant, leur affection mutuelle et leur jeune âge palliaient ce manque d'espace.
Nous étions si heureux de les voir évoluer autour de nous, découvrant le monde extérieur et profitant des joies de l'enfance innocente. Cassandra, quant à elle, s'était remise à travailler son violon, et les mélodies qu'elle en sortait étaient désormais tout simplement envoûtantes !
Elle avait même composé son premier morceau et l'avait envoyé à une maison de disque, en espérant qu'ils aimeraient son oeuvre !
Quant à moi, j'essayais tant bien que mal de remplir mon rôle de père exemplaire.
A propos de découverte, Alicia et Charles avaient également fait connaissance, à leur joie toute modérée et relative, avec le système scolaire de Willow Creek. Et cela incluait les devoirs, qu'ils effectuaient chaque soir avec application (pour l'instant).
Lorsque cela semblait nécessaire, nous faisions notre nécessaire pour leur témoigner notre soutien et notre affection.
Les dures journées de labeur à s'occuper de nos enfants et à gagner de quoi subsister ne m'avaient cependant pas éloigné de ma Cassandra, ni elle de moi. Même avec à peine 2000 simflouz en poche, notre amour était aussi fort qu'au premier jour !
Si bien que quelque jours après l'anniversaire d'Alicia et de Charles, Cassandra apprit qu'elle était de nouveau enceinte !
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Par Mathoo Sims le 26 Septembre 2014 à 00:34
Il fallait décidément que je me débarrasse au plus vite de ce petit ventre qui s'incrustait. Et pour cela, j'étais prêt à faire des efforts, de jour comme de nuit.
Ma chère épouse, pendant ce temps, prenait grand soin de notre petit potager. Bien que modeste, la culture des pommes et du basilic commençait à nous permettre de faire des économies sur nos achats alimentaires.
Les jumeaux étaient inséparables ! Quelle était ma joie lorsque je les voyais s'étreindre ainsi spontanément !
Je ne sais si un mauvais génie s'acharnait sur notre maison, mais régulièrement tout tombait en panne ! Heureusement, Cassandra, toujours aussi habile au maniement du tournevis, se chargeait des réparations.
Un soir, après mon travail, nous allèrent tous ensemble au parc. Cassandra veillait au bon déroulement des jeux enfantins...
Tandis qu'en père exemplaire je me prêtais moi-même au jeu en incarnant le monstre marin Simlla. J'attaquais faussement avec de grands gestes le navire d'Ulsim et ses compagnons !
Alicia, fidèle à elle-même, semblait décidée à faire connaissance avec toutes les personnes présentes au parc ! Cassandra me raconta que sa propre mère, Sonia, était ainsi lorsqu'elle avait l'âge de notre Alicia ! Il faut d'ailleurs bien avouer que le choix de la robe rouge ne se fit pas totalement par hasard...
Alicia semblait d'ailleurs très douée pour attirer les garçons à elle... Une future femme fatale, ma fille !
Cassandra et moi étions en pleine discussion. Certes ces hot-dogs n'étaient pas bon pour ma ligne... Mais j'en voulais tellement un ! Euuh... Nous parlions du bébé à venir. Tout allait changer dans nos vies, il fallait commencer entreprendre la construction définitive du manoir dès que possible.
Le lendemain matin, il me fallait veiller avec soin à ce que les jeux de la veille ne déteignent pas sur les résultats du jour. Tout en prenant mon petit-déjeuner, je surveillais les jumeaux en train de faire leurs devoirs. Nous venons d'une famille noble, il ne faudrait pas que mes propres enfants soient des cancres !
Cassandra, en bonne femme au foyer, tentait de combattre la saleté qui envahissait notre modeste logis...
Pour les enfants, la journée se termina comme elle avait commencé : par les devoirs ! Aurions-nous été trop exigeants avec eux ?
Alicia était très impatiente de voir ce qui allait sortir du ventre de sa maman. Un petit frère ? Une petite soeur ? Elle nous avait même demandé : "Moi aussi, je veux avoir un bébé !" A défaut de vrai bébé, une jolie poupée la ravit de plaisir.
Cassandra se maintenait en forme comme elle pouvait. Mais les effets secondaires des grossesses commençaient à se faire sentir...
Fatiguée par son état et débordée par toutes les réparations, elle engagea exceptionnellement une femme de ménage pour l'aider dans ses tâches quotidiennes.
La journée ne fut pas bonne pour Alicia, qui rentra toute dépitée de l'école. Une de ses camarades avait fait circuler une méchante rumeur sur elle durant la récréation... De retour du travail, je m'empressais de la réconforter. C'était une des grandes leçons de la vie : savoir s'affranchir du regard des autres.
Le lendemain fut plus réjouissant : sa mamie venait nous faire une petite visite ! Alicia s'empressa de lui raconter ses dernières prouesses.
Mais grand-mère Sonia elle aussi était attachée à l'éducation de ses petits enfants !
Sonia fut également ravie d'apprendre la grande nouvelle : elle allait de nouveau être grand-mère ! Trois générations des Gothik se réjouirent, ensemble, de l'arrivée imminente du bébé.
(Désolé pour le blanc au milieu, c'était le temps de taper nom et prénom)
Un fils ! C'était un deuxième fils ! A peine rentré du travail que je me précipitais pour le prendre dans mes bras ! Cassandra et moi décidèrent de lui donner le prénom d'un personnage historique : Hamilcar !
Charles aussi se précipita sur son petit frère ! C'était pour lui une bonne nouvelle : ils allaient être deux garçons contre une seule petite soeur !
Et ce fut le grand retour des couches, des biberons et autres petits soins...
Le lendemain, ce fut au tour du père de Cassandra de nous rendre visite. Cassandra en profita pour lui présenter son deuxième petit-fils.
Il fut également très content de passer un moment avec les jumeaux, toujours pleins de bonne humeur et de bêtises à raconter.
Le nouveau venu intriguait décidément beaucoup Charles. Je commençais d'ailleurs à m'inquiéter : cet enfant ne risquait-il pas de briser le lien entre les jumeaux ? Alicia serait-elle assez forte pour faire face aux deux garçons ? J'espérais que la cohabitation ne serait pas trop rude...
Ce petit Hamilcar était au centre de toutes les attentions, et en premier lieu les nôtres. Vraiment toutes les attentions ?
Eh oui ! Peut-être contre son gré, je n'oubliais pas ma chère et tendre Cassandra ! Ce jour était celui de son anniversaire, celui où elle devenait une adulte à part entière !
Avec toute cette agitation, ça n'était pas facile d'entretenir la petite flamme de l'amour ! Nous réussissions cependant à partager quelques moments remplis de tendresse, où nous constations que notre amour était toujours aussi fort...
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Par Mathoo Sims le 1 Octobre 2014 à 13:25
Cassandra et moi étions aux petits soins pour notre fils nouveau-né. Et ce petit gourmand ne nous laissait guère de temps !
Alicia également s'occupait de son petit-frère. Bien que trop jeune pour le prendre dans ses bras ou lui donner le biberon, elle le divertissait par de nombreuses grimaces et risettes. Dans ces moments-là, elle était aux anges : un poupon bien vivant ! Que pouvait-elle rêver de mieux ?
Ce nouvel enfant ne nous empêchait pas cependant de nous occuper des jumeaux. La sortie dominicale en famille restait de rigueur, et nous étions également fidèles au Magnolia Blossom Parc. J'étais ébahi de voir avec quelle facilité ma fille papotait avec les personnes qu'elle rencontrait, que ce soit sa grand-mère et son oncle ou de parfaits inconnus. Alicia semblait être l'incarnation même du cliché de la pipelette ! Et même si je suis incapable de dire de quoi elle pouvait bien leur parler, son auditoire semblait captivé !
Pour ma part, c'était jogging avant tout ! Je ne voulais pas que mes enfants aient un père plus bedonnant que Simta Claus !
C'est alors que je me rendis compte que mon fils, MON fils, était en train de se battre avec un autre garçon !
Très en colère, je me précipitais pour séparer les deux enfants et exiger des explications. J'eus en guise de réponse une cacophonie de protestations : "il a triché !" "il a pas l'droit d'avoir l'épée magique, c'est pas juste !" "c'est lui qu'a commencé !". Abandonnant l'idée de comprendre quoi que ce soit à leur jeu et à l'origine de la dispute, je pris Charles à part pour lui expliquer calmement et fermement que épée magique ou pas, on ne se bat pas avec ses camarades de jeu ! Un point c'est tout. S'il voulait retourner vivre chez les barbares, libre à lui.
Heureusement, les choses se passaient mieux pour Alicia, qui en jouant aux pirates avait fait la connaissance d'un jeune garçon du nom de Jules Bertrand. En apprenant le nom du garçon, je ne pus m'empêcher de penser "Tiens tiens, a-t-elle déjà trouvé son Jules ?"
Comme pour confirmer ma pensée, dès le lendemain Jules fut régulièrement invité à la maison. J'étais soulagé de voir qu'Alicia avait su se trouver d'autres compagnons de jeu que son jumeau. Je tenais à avoir une famille soudée, mais je ne voulais pas que mes jumeaux grandissent en ne pouvant se passer l'un de l'autre et en ne s'épanouissant pas de manière autonome. Jules s'annonçait être un très bon camarade de jeu, et je fus même étonné de voir à quel point Alicia la malicieuse savait y faire avec lui ! Et hop, que je te prends une photo ensemble comme les grands ! Le petit Jules semblait déjà sous le charme !
Soudés, nous l'étions ! J'étais prêt à tout pour ma famille et mes enfants, et je ne me lassais pas de leur montrer mon affection, que cela leur plaise ou non. Et le Créateur sait que nous allions avoir besoin d'être soudés !
En effet, le lendemain, alors que j'étais au travail et les jumeaux à l'école primaire, le téléphone sonna. Cassandra décrocha, et entendit la voix de son frère qui lui demandait de venir le plus rapidement possible au manoir des Gothik. Lorsqu'elle arriva sur place, elle trouva son père et son frère effondrés : Sonia avait disparu ! La veille au soir elle était sortie pour un mystérieux rendez-vous, et au matin elle n'était pas reparue, et elle était injoignable. Toute la matinée, Vladimir et Alexandre avaient arpenté la ville pour la trouver, mais il fallut se rendre à l'évidence : Sonia avait disparu !
La police avait été contactée et une enquête était en cours. Mais les Gothik avaient eux l'impression que cela ne servirait à rien. Avant de rentrer à la maison, Cassandra serra son frère contre elle en lui assurant que s'il avait besoin de quelque chose, nous étions là pour eux. S'il y avait la moindre nouvelle, il pouvait appeler à n'importe quelle heure.
Voir notre petit Hamilcar devenir un jeune garçon fut un modeste réconfort pour Cassandra. Si les jumeaux ressemblaient à leur mère, Hamilcar au contraire, tenait beaucoup plus de moi, aussi bien pour le physique que pour le caractère : lui aussi était un pitre ! Alicia fut ravie de serrer enfin contre elle son petit frère.
Charles quant à lui, était tout content d'avoir un petit frère à martyriser ! Mais je connais bien mon fils, et je sais bien que plus il taquine les autres et plus il a d'affection pour eux. C'est dire à quel point il adorait son frère !
J'étais si fier de ma petite famille ! A les voir ainsi tous ensemble, je nageais dans le bonheur !
Malheureusement, comme le dit le dicton, un malheur n'arrive jamais seul, et une ombre ternissait ce beau tableau. Je n'en savais rien, jusqu'au moment où, un soir, Cassandra décida de m'en parler.
"Matho, mon amour, je dois te dire quelque chose.
- Oui, ma chérie ?
- Il y a bien longtemps, j'ai rencontré cet homme, Don Lothario, qui fait beaucoup parler de lui en ville. Par le plus grand des hasards, je l'ai revu au parc lorsque j'étais enceinte d'Hamilcar.
Je l'ai également revu depuis. Entre toi qui travaille dur et les enfants à l'école, je me retrouve souvent seule, et je dois dire que j'appréciais sa compagnie. Nous sommes rapidement devenus bons amis.
Malheureusement, de son propre aveu, les sentiments de Don envers moi n'ont rien de platonique. J'ai pourtant entendu dire qu'il était déjà engagé dans une relation, mais visiblement cela ne l'a pas découragé. Il a commencé à me faire des avances plutôt... osées.
Matho, tu es mon unique amour, j'ai bien sûr refusé les avances de cet infidèle. Mais alors que je m'attendais à le voir déçu, il est entré dans une colère noire et m'a dit qu'il connaissait beaucoup de monde dans cette ville, et que si je ne cédais pas à ses avances nous allions avoir de gros soucis.
Sur le coup, je n'ai pas pris ses menaces au sérieux et je lui ai dit d'aller voir chez les lamas si j'y étais !
Mais voilà, ce matin j'ai trouvé notre poubelle renversée ainsi qu'une lettre venant de la mairie de Willow Creek. Ils n'ont trouvé aucun état civil à ton nom avant ton arrivée ici. Ils nous considèrent donc comme étant en situation de fraude et d'irrégularité. La lettre est accompagnée d'un avis d'expulsion et de démolition de notre maison ! On nous met à la rue !"
Le coup fut dur à encaisser. Tout ce que j'avais mis tant de temps à bâtir risquait de s'effondrer ! Je rassurai Cassandra comme je pus, avec force câlins et baisers. J'allais me charger de la situation.
J'avais demandé à Cassandra de laisser les enfants en dehors de ça. Je n'aimais pas l'idée de mentir à ma progéniture, mais je ne voulais pas qu'ils s'inquiètent pour ce problème qui ne regardait que Cassandra, Don et moi.
Alicia put même inviter Jules en soirée. Le garçon, désormais habitué de la maison, ne fit aucune allusion à quoi que ce soit, ce qui me laissait penser que cette histoire d'expulsion n'avait pas encore été rendue publique, et que Don Lothario n'avait peut-être pas des alliés si puissants que ça.
Le lendemain, après le travail, je me dirigeais vers la salle de sport. Là, je laissais éclater ma colère. Palsambleu, non mais de quel droit menaçait-il ma famille, ce petit séducteur macho de mes (sims) deux ??? Comment osait-il seulement élever la voix sur Cassandra ? J'étais issu d'une famille ancienne et respectable, et j'avais le rang de Comte ! Pour qui se prenait-il ? La froide réalité me revint à la figure de manière implacable, comme toujours. Là d'où je venais, le simple fait de me nommer aurait résolu ce conflit en ma faveur, mais ici, le nom Owlblood n'impressionnait personne, ou presque. J'étais juste un petit gribouilleur de toiles prétentieux. Je n'allais pouvoir compter que sur moi-même. J'étais décidé à confronter Don Lothario et à lui montrer de quel bois se chauffent les Owlblood !
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