• Génération 2

    Chapitre 17 : Retrouvailles

    Chapitre 18 : Bougies et jalousie

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air...

    Chapitre 20 : Premier amour

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Chapitre 22 : Qui sème le vent...

    Chapitre 23 : ... récolte beaucoup d'enfants !

    Chapitre 24 : Point final

  • Bon. Il est temps. Je n'ai que trop repoussé l'échéance. Par peur, sans doute. Peur de ne pas être à la hauteur de ce que l'on attend de moi. Et il a aussi fallu que le temps panse certaines plaies. Mais aujourd'hui, je me sens prête. Prête à reprendre le flambeau que Père m'a confié il y a longtemps, prête à raconter les aventures de la famille Owlblood sous ma tutelle.

    Il faut dire que la mort de mes parents, Matho et Cassandra, laissa un grand vide dans la maison...

    Une vague de tristesse semblait s'être abattue sur nous. Consciente de mon rôle nouveau de matriarche, j'insistais auprès de ma jeune soeur, Sonia, pour qu'elle ne lâche pas ses études. Obéissante, elle se mit à la tâche, mais sans avoir le coeur à l'ouvrage.

    Je me souviens m'être moi-même laissée abattre quelques soirs, et m'effondrer en sanglots. Nos parents avaient eu un tel impact sur nos vies, ils avaient modelés notre famille, nous leurs devions tout, ou presque. Quel sens cela avait-il de continuer sans eux ?

    Heureusement, dans ces moments difficiles, je pouvais compter sur mon cher époux. A défaut de me rendre totalement le sourire, il savait m'encourager et me persuader de ne pas abandonner. Sans sa confiance et sa tendresse, je pense que ma vie aurait été bien différente.

    Et il y avait aussi mon fils, mon petit homme à moi. J'essayais de le rassurer comme je pouvais, et il m'offrait son plus beau sourire en retour.

    Finalement, à force de se serrer les coudes, le sourire revint parmi nous. Sonia, notamment, fut la première à retrouver parfaitement sa joie de vivre. Bien qu'elle ne fut encore qu'une adolescente, elle avait décidé de prendre sa vie bien en main pour réaliser ses rêves.

    Les jours passant, je retrouvais suffisamment d'énergie et de volonté pour me laisser aller et jouer les monstres marins au parc en compagnie de Walter.

    Ce fut lors de cette sortie que je revis mon jumeau Charles. Je lui annonçai la triste nouvelle, mais quelque chose semblait avoir changé chez lui... J'appris qu'il venait de devenir papa de deux petites jumelles ! Cela expliquait certainement le coup de vieux qu'il avait pris...

    En rentrant du parc, je versais une ou deux larmes sur les tombes de Matho et Cassandra...

    Et hasard ou non, le lendemain matin mon ordinateur était sans dessus-dessous. Comme si un esprit malin était venu pendant la nuit...

    L'âge adulte de Sonia arrivait à grands pas. Cependant, je constatai avec satisfaction qu'elle mettait toute son ardeur à ses études, se levant parfois le matin avant tout le monde pour refaire un exercice ou revoir une leçon.

    Mon garçon aussi passait du temps à étudier. Ou plutôt, à tester, observer, recommencer, grâce à sa petite table de chimiste.

    Les sciences n'étaient cependant pas la seule occupation de Walter. Nous essayions de lui donner une éducation pluridisciplinaire. C'est ainsi que je le vis par une belle après-midi, en train d'écouter sagement son père lui raconter une histoire à la mode. Quelque chose à propos d'un sorcier avec une cicatrice au front...

    Ce soir-là fut également le soir de mon anniversaire. Moi qui surveillais ma ligne, telle une enfant transgressant l'interdit parental, je pris un malin plaisir à me préparer un succulent gâteau au chocolat rien que pour moi, hihihi !

    Et voilà ! En un tour de main, j'étais devenue une adulte ! Responsable ? La plupart du temps. Heureuse ? Sans aucun doute.

    D'autant plus que les heures passées devant mon écran d'ordinateur commençaient à payer. Certains éditeurs étaient intéressés par mes créations, et mes livres commençaient doucement à se vendre.

    Ce fut cette nuit-là que ma vision de la vie changea à jamais. En allant rejoindre mon mari et me glisser dans les draps douillets de notre lit conjugal, je tombai nez à nez avec... Mère ! Ou plutôt, une apparition ressemblant à ma mère, Cassandra. Pensant d'abord que mon esprit me jouait des tours, je fus obligée de me rendre à l'évidence lorsque l'ectoplasme s'adressa à moi :

    "Alicia, ma fille, c'est bien toi ?

    - Mè... Mère ?

    - Alicia, ma chérie ! Je suis si heureuse de te revoir !

    - Mais... Mais... Comment est-ce... Par quel miracle !

    - Ah, cela, on nous a interdit de le dire, ma chérie. Mais "on" nous a accordé un séjour ici."

    Stupéfaite et ravie, j'enlaçai le fantôme de ma mère. Elle n'avait aucune consistance physique, mais je sentais sa présence, tout contre moi.

    Ravie de revoir Mère, nous passâmes une bonne partie de la nuit à discuter toutes les deux. J'avais tant de choses à lui dire ! Elle m'apprit que Père était également venu, mais qu'il n'avait pas osé nous réveiller.

    Cependant, Mère me fit promettre de ne rien dire. Chaque habitant devrait faire par lui-même cette découverte. Et puis, si j'étais allée raconter que j'avais vu Mère, mon mari et mon fils auraient certainement cru à un accès de démence... Je fus donc réduite, le lendemain, à observer ma soeur faire consciencieusement son travail scolaire, sans pouvoir lui dire un traître mot. Quelle torture ce fut !

    Mon Walter, quant à lui, défoulait le stress et la mauvaise humeur de la journée sur le gros ours en peluche installé dans sa chambre. Il avait cru ne pas avoir été invité à l'anniversaire d'un camarade, alors que finalement il n'y avait pas d'anniversaire du tout. Tous les autres enfants s'étaient moqués de lui. Les enfants sont parfois bien cruels les uns envers les autres...

    Heureusement, quelques manipulations de fioles plus tard, le stress fut remplacé par l'émerveillement de la découverte et la joie de l'apprentissage. La science semble bel et bien être la voie faite pour mon Walter !

    Mon cher et tendre s'étant rendu compte que la vie de famille l'avait dotée de quelques rondeurs indésirables, il décida de se mettre au sport, et grimpa avec plaisir sur l'instrument de torture, relégué dans mon ancienne chambre. Pour avoir passé des heures sur cette machine, je lui souhaite bien du courage...

    Quant à moi, je m'investissais plus que jamais dans mon travail d'écriture. Mon patron m'avait promis une promotion si j'arrivais à publier quatre livres, et je comptais bien y arriver !

    Déjà épuisé, Grim passa la soirée à lire la suite des aventures du fameux sorcier à son fils. Ah, mes deux hommes ! A chaque que je les voyais ainsi, aussi proches, mon coeur de chamallow fondait de tendresse !

    Cette nuit-là, ce fut au tour de Walter de découvrir les fantômes de la maison et de retrouver avec joie son grand-père. Le lendemain, à peine réveillé il vint me voir surexcité par l'expérience de la nuit pour tout me raconter, avec un plaisir et un émerveillement propre à sa jeunesse.

     

     


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  • Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Malgré notre vie de parents et les fantômes de mes parents rôdant au manoir (ou à cause de ?), mon cher mari et moi prenions soin de nous réserver des moments rien qu'à nous. Certes, il avait tendance à effrayer les voisins, mais cela faisait partie de toutes ces petites choses que j'aimais chez lui.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Ce jour-là, mon cher et tendre et moi-même étions en vadrouille idyllique près de la bibliothèque municipale. Profitant de ce moment à deux, je dois avouer que j'avais l'esprit un brin... passionné. Arriva alors d'on ne sait trop où une femme rousse à lunettes, qui se révéla bientôt être en admiration non pas sur ma robe rouge mais sur ce qu'elle contenait. C'était sans doute bien la première fois qu'une femme me contait fleurette !

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Mon unique tort fut sans doute de répondre de façon trop polie et douce à ses avances. Car cela ne plût absolument pas à monsieur mon mari, qui commença à me faire une crise de jalousie aiguë ! Voilà bien la dernière chose à laquelle je m'attendais ! La balade en amoureux tourna vite au vinaigre et en conflit rangé. Soit disant que je n'avais aucune considération pour lui en me laissant aborder de la sorte, que je ne me rendais pas compte de ce qu'il avait laissé pour moi, et que (d'après lui) j'avais l'air prête à partir avec le premier inconnu, ou visiblement la première inconnue. Non mais quel toupet !

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    De retour plus tôt que prévu au manoir, je me précipitai sur le tapis roulant pour me calmer les nerfs. Nonméoh ! Je ne lui avais jamais rien demandé, à ce que je sache ! Bon, hormis sa main, bien sûr. Mais rien ne l'obligeait à accepter ! Et puis, j'ai simplement que j'étais flattée par l'intérêt de cette femme, pas que j'allais tout quitter pour devenir goudou ! A se demander si cet homme était vraiment mon âme soeur...

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    De son côté, Monsieur Jaloux passa le reste de l'après-midi à jouer aux échecs avec Walter.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Et cela lui fut profitable, car en fin de journée il vint me trouver tout penaud, pour s'excuser d'avoir réagi si vivement dans l'après-midi. Il reconnut que jamais je ne l'avais obligé à quoi que ce soit, et qu'il était très heureux d'être mon époux. (il ne manquerait plus que ça !)

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Pour montrer que je passais l'éponge, mais aussi pour le titiller un peu, je l'entraînai avec un grand sourire vers l'autel où nous renouvelâmes nos voeux de mariage, alors que le soleil se couchait sur la baie face au manoir.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Et il fut loin de refuser d'embrasser la mariée ! Ouf, cette journée finissait bien malgré tout, la crise conjugale était évitée.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Et toute cette affaire lui fit beaucoup de bien, puisque dès le lendemain il reçut une promotion ! C'était pour lui l'heure de choisir, et c'est vers la mixologie qu'il se tourna.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Ce jour-là fut aussi l'anniversaire de ma petite soeur, Sonia ! Comme c'était elle la meilleure cuisinière de la maison depuis la mort de Père, elle se prépara son propre gâteau d'anniversaire. Je n'étais pas très enthousiaste à cette idée, mais aussi trop effrayée à l'idée de mes propres résultats en la matière. Il n'aurait pas été très convenable d'empoisonner toute la famille en ce jour de réjouissances...

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Elle dit adieu avec joie à une adolescence qui s'éternisait à son goût, et se prépara à entamer sa vie à elle ! Nous ne l'avions jamais vue très entourée, mais elle était apparemment membre d'un groupe de potes.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Et voilà ! La plus jeune fille de Matho et Cassandra était devenue une jeune adulte ! En la serrant dans mes bras, je ne pus m'empêcher de me revoir en train de lui donner le biberon ! Tout comme je ne pus m'empêcher de penser que j'aurais voulu que Père et Mère voient leur fille aussi jolie et épanouie.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Dès le matin suivant elle affirma son indépendance en explorant les alentours du manoir. Sans doute était-elle à la recherche de grenouilles à cuisiner (un héritage de notre lointaine ascendance de Champs-les-Sims ?).

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    D'ailleurs, fidèle à son souhait de devenir grande chef, elle se lança aussitôt dans la carrière culinaire. Heureusement, une place de traiteur s'était libérée au restaurant de Grim.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Pour ma part, ma carrière avançait lentement. A vrai dire, avec ma vie de famille et le manoir à entretenir, je n'avais pas beaucoup de temps pour écrire. Et sans livres écrits, pas de promotion ! Tout ça pour auto-éditer de petits ouvrages qui ne rapporteront pas gros... Nous avions même été obligés de vendre quelques (petites) toiles de Père pour pouvoir payer les factures à temps !

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Mon fils poursuivait ses recherches pseudo-scientifiques, parfois aux dépends de notre confort à tous... Fabriquer des boules puantes maison, mais quelle idée ! Je suis cependant heureuse de constater que si jeune, il semble déjà avoir trouvé sa voie (la science, pas les farces et attrapes).

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    J'étais également ravie de savoir qu'il était en contact régulier avec son grand-père, et que tous les deux partageaient de bons moments ensemble.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Son arrière-grand-mère (qui étrangement restait toujours aussi jeune et belle alors qu'elle avait presque 3 fois mon âge) lui rendait également visite régulièrement. Oncle Alexandre n'ayant apparemment pas eu d'enfants, elle venait s'assurer de la bonne évolution de la descendance des Gothik.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Cependant, l'absence de mes parents se faisait parfois cruellement ressentir, et nous avions tous nos petits moments de recueillement sur leurs tombes.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Mais bientôt, ce fut au tour de mon bébé de souffler ses bougies et de passer à l'âge supérieur ! Décidée à être une mère exemplaire, je mis cette fois la main à la pâte, et ma foi je n'étais pas peu fière du résultat ! Un vrai gâteau d'anniversaire !

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Et mon petit garçon se métamorphosa sous mes yeux en un grand jeune homme ! Je lui trouvai un petit air de Vladimir Gothik... Il était devenu un garçon très bienveillant.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Et pour son anniversaire, il eut le plaisir de retrouver sa grand-mère ! Qui fut très émue de serrer dans ses bras son grand petit-fils.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Le lendemain, Sonia se rendit au parc pour se dénicher... Un homme ! Maintenant qu'elle était devenue une jeune adulte, elle comptait bien fonder son propre foyer. Et contrairement à moi, on ne peut pas dire qu'elle était complexée par ses rondeurs ! Elle jeta son dévolu sur Thomas Garcia, qui m'avait justement envoyé sur les roses.

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Je ne sais comment elle s'y prit, mais en quelques oeillades et quelques belles paroles, elle eut le bonhomme dans la poche ! Mais d'après mes souvenirs, Thomas n'était pas du genre à s'engager. Sans parler du fait qu'il approchait de la retraite, malgré son air de jeune homme campagnard...

    Chapitre 18 : Jalousie et bougies

    Et voilà qu'en une après-midi Sonia avait rencontré un homme, l'avait séduit et embrassé ! Lorsque le soir venu ma soeur me raconta cela, les bras m'en tombèrent d'étonnement !

    Chapitre 18 : Bougies et jalousie

    Et ma surprise fit un nouveau bond lorsque je vis dans l'entrée mon fils en train de discuter avec son grand-père d'une histoire de muscles et de comment s'y prendre avec les filles... L'humeur folâtre de ma soeur serait-elle contagieuse ? Hors de question que je laisse une petite mijaurée me prendre mon fils !

    Chapitre 18 : Bougies et jalousie

    Même mon cher époux semblait être gagné par ce vent de fraîcheur romantique ! Dans l'idée (je l'espère) de me plaire, il s'était mis à son tour au sport et avait grimpé sur le tapis de course (ou devrais-je dire l'engin de torture ?), afin d'affiner sa silhouette et de perdre ce petit ventre apparu suite aux nombreux cocktails qu'il préparait (soit disant pour s'améliorer).

    Chapitre 18 : Bougies et jalousie

    Le lendemain, alors que Walter était tout juste rentré du lycée, quelqu'un frappa à la porte du manoir. Lorsque j'ouvris la porte, je découvris une jeune fille élancée, aux longs cheveux noirs et aux yeux bleus. Je ne la connaissais ni d'Eve ni d'Adam. "Est-ce la fille de Charles ?" me demandais-je, avant de me répondre "Non, pas avec cette peau de nacre..." Soudain, mon coeur fit un bond dans ma poitrine. Ah non ! Pas déjà ! Pas mon pire cauchemar !


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  • Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Ce fut donc avec effroi que je vis cette jeune fille faire irruption dans le manoir familial. Heureusement, Walter ne tarda pas à me donner des explications : "Voici Elsa Robinson, elle est nouvelle en ville, c'est une camarade de classe et une amie."

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    "On s'est rencontré au Magnolia Blossom Parc hier, pendant que Tante Sonia batifolait. On a fait connaissance, et on s'entend plutôt bien ! Mais rassure-toi Mère, c'est juste de l'amitié !"

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Mouais. Il pouvait bien me raconter ce qu'il voulait, je n'étais pas sur place pour vérifier ce qui s'était réellement passé entre eux...

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Et comme si cela ne suffisait pas, mon ordinateur s'était décidé à tomber en panne. A croire que tout le monde en voulait contre moi, dans cette maison !

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Sur une note plus joyeuse, cette nuit-là Walter réussit à convaincre le fantôme de Père de venir vivre parmi nous. J'étais heureuse de retrouver sa présence rassurante qui avait animé de son vivant si chaleureusement notre maison.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Autre motif de réjouissance, ma petite soeur Sonia commençait à faire son chemin dans le monde de la cuisine.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Et visiblement, elle faisait également son chemin ailleurs car le lendemain soir, le beau (mais vieillissant) Thomas vint lui rendre une visite impromptue. Aussi, toute la maison put assister aux roucoulades, aux yeux doux et autres batifolades des deux tourtereaux.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Je ne préfère pas savoir ce qu'ils se dirent et ce qu'ils firent ce soir-là, mais nous pûmes tous constater que Sonia semblait être ravie du déroulement de la soirée...

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Ce qui n'était visiblement pas le cas de feu notre mère, qui s'acharna pour une raison inconnue sur la poubelle avec une rage que je lui avais rarement vu. Etait-elle outrée de voir sa petite dernière batifoler ainsi avec le premier venu ? Ou alors se sentait-elle trahie par son mari qui nous avait rejoint ?

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Ce dernier point fut réparé au lever du soleil. Avant que la manifestation de son esprit ne retourne dans l'au-delà, Walter et Père réussirent à la convaincre de rejoindre elle-aussi notre foyer.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Ce jour-là, Charles vint nous rendre visite et nous apporter des nouvelles de sa petite famille. Tout aillait pour le mieux entre Chantal et lui, les enfants grandissaient bien et son jardin commençait à prospérer et à lui rapporter gros.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Je dois avouer que c'est avec une certaine gêne que je serrais mon jumeau dans mes bras... Occupée par ma propre famille, je n'avais pas encore pris le temps de lui rendre visite... Mais j'étais heureuse de constater que nos disputes d'adolescents avaient été pour lui aussi rangées aux oubliettes. Notre lien était moins fort que lorsque nous étions enfants, mais j'avais retrouvé l'affection que j'avais alors pour lui.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    En parlant d'affection, les retrouvailles de nos parents se firent avec force baisers, câlins et tendresse de toute sorte durant les deux jours qui suivirent. J'étais assez émue de les voir se comporter ainsi comme deux jeunes amoureux, et j'espérais secrètement que l'avenir me réserve le même sort.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Dans le même temps, Sonia nous annonça une heureuse nouvelle : elle était tombée enceinte à la suite de ses folies avec Thomas ! Père et Mère furent heureux d'apprendre qu'ils allaient être de nouveaux grands-parents. Pour ma part, fierté et bonheur se mélangeaient.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Tout ce climat romantico-romantique ne me laissait pas indifférente. Je décidais ainsi d'inviter mon cher et tendre pour un rendez-vous galant au nouveau bar à piscine ouvert en ville, "Un Verre sous l'eau"*. Cette après-midi-là, j'eus l'impression que nous étions revenus au temps de nos premiers rendez-vous en amoureux...

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Outre ma vie amoureuse, ma vie professionnelle prenait également une grande partie de mon temps. Je n'avais été très ambitieuse dans ce domaine, mais maintenant que mes livres commençaient à bien se vendre, je comptais bien ne pas m'arrêter en si bon chemin.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    La grossesse de Sonia avançait bien, mais elle était impatiente de voir naître son enfant, et pas uniquement pour être soulagée du mal de dos qu'elle éprouvait régulièrement.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    A mon grand dam, Walter et Elsa devinrent quasiment inséparables. Lorsqu'ils ne s'amusaient pas je ne sais où ensemble, elle venait lui rendre visite au manoir. Méfiante, je surveillais de près l'évolution de la situation, malgré les propos réprobateurs de mon Grim : "Mais voyons, laisse-le ! C'est de son âge de s'amuser ! Et s'il tombe amoureux, eh bien tant mieux, c'est la vie !" Mouais...

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Un soir, les contractions de Sonia commencèrent. Nous avons aussitôt voulu l'emmener à l'hôpital, mais têtue comme une mule, ma soeur avait décidé d'accoucher au manoir, comme Mère l'avait fait.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Et c'est ainsi qu'elle donna naissance à son premier enfant, un garçon qu'elle appela Arthur !

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    A la surprise générale, le deuxième enfant arriva aussitôt. Ainsi naquit le petit Harry. Pour ma soeur qui voulait fonder sa propre famille, voilà qu'elle était devenue en une soirée doublement mère !

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Il ne fallut pas longtemps pour que la joie cède le pas à une réalité plus brutale : deux bébés en même temps, ça ne fait pas du bien aux tympans.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Face à cette situation inattendue, il fut décidé que Sonia et ses jumeaux resteraient au manoir jusqu'à ce que les garçons aient atteint l'âge de l'enfance. Ainsi, le reste de la famille pourrait-il aider la jeune maman dans sa double tâche.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Cette double naissance n'était pas sans rappeler à Matho et Cassandra leur première naissance. Ce fut avec un mélange de joie et de douce mélancolie qu'ils s'occupèrent de leurs petits-fils.

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    A les voir accourir à la moindre petite larme, au moindre petit cri, et dispenser sans arrêt risettes et guili, on aurait pu croire que c'était eux les jeunes parents...

    Chapitre 19 : Y a de l'amour dans l'air

    Au milieu de toutes ces couches, tous ces biberons, toute cette tendresse parentale, j'en avais totalement oublié de surveiller Walter et Elsa...

     

    *Le bar "Un Verre sous l'eau" est une création de Foufii. Vous pouvez le retrouver dans la Galerie, sous son pseudo Origin (Foufii).


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  • "Ton grand-père m'a fait faire la même chose quand j'avais ton âge !" Ouais ben c'est pas une raison pour m'obliger à écrire le 20e chapitre de la saga familiale... En plus, moi la littérature ça n'a jamais été mon truc... Je vais faire ça vite fait et puis voilà...

    Chapitre 20 : Premier amour

    Sur ce coup-là, j'avoue avoir profité du fait que toute la maison ait le dos tourné pour donner rendez-vous à Elsa au Magnolia Blossom Parc.

    Chapitre 20 : Premier amour

    En même temps, ils étaient tous occupés avec les jumeaux de Tante Sonia. C'est fou comme d'aussi petites choses savent attirer autant l'attention...

    Chapitre 20 : Premier amour

    C'est pas que je n'aime pas les enfants, mais je ne me vois pas passer des heures à leur faire des risettes et des guillis. Pas comme Grand-Mère, quoi...

    Chapitre 20 : Premier amour

    Mais revenons à mon sujet de départ. Depuis notre première rencontre, à chaque fois que je voyais Elsa j'éprouvais une sensation étrange. Pas désagréable, non, mais un peu comme un truc dans le ventre. Et j'ai vérifié, ça n'avait rien à voir avec les expériences culinaires pas toujours réussies de Tante Sonia. Finalement, après avoir réfléchi, j'en étais venu à la conclusion que j'étais amoureux.

    Chapitre 20 : Premier amour

    Du coup, je n'étais pas venu seul. J'avais préparé quelques compliments dans ma tête (histoire de pas me retrouver sans savoir quoi dire et de pas passer pour un idiot), et j'avais fait un détour par le fleuriste. Et sans me vanter je dois dire que ça a fait son petit effet.

    Chapitre 20 : Premier amour

    Je dirais même plus un sacré effet, vu que quelques minutes plus tard nous avons échangé notre tout premier baiser ! J'avais du mal à me retenir de faire mon kangourou et de sauter de joie partout...

    Chapitre 20 : Premier amour

    Confiant dans mon succès, mais un peu nerveux quand même, je lui demandais : "tuveetematitami ?" "Pardon ?" "Euuh... Tu veux devenir ma petite amie ?"

    Chapitre 20 : Premier amour

    "Mais oui mon grand nigaud ! Voilà des jours que j'attends que tu me le demandes !"

    Chapitre 20 : Premier amour

    "Grand nigaud ? Tu vas voir si je suis un grand nigaud !"

    Chapitre 20 : Premier amour

    Le soir venu, je réussis à rentrer au manoir sans trop me faire remarquer.Visiblement, la fin de journée avait été remplie de biberons, de petits bisous et de couches. Et de maillots de bain, je n'ai pas compris pourquoi...

    Chapitre 20 : Premier amour

    Mais le lendemain matin, je me retrouvais nez à nez avec mon grand-père. Il fallut bien dire toute la vérité, même si je n'avais pas trop envie de révéler mes histoires de coeur au grand jour. C'est personnel ces choses-là, flûte ! Mais mon grand-père me fit une remarque intéressante : la nouvelle risquait de faire un choc à Mère, donc mieux valait faire les choses en douceur, et en finesse.

    Chapitre 20 : Premier amour

    Par chance, ce jour-là mes grands-parents se proposèrent de s'occuper des jumeaux, afin de permettre au reste de la famille de se retrouver à la piscine. Ce fut l'occasion de prendre des nouvelles de Sonia (mon arrière-grand mère) et d'Hamilcar (mon oncle), et cela permit aussi à Sonia (ma tante) de prendre l'air.

    Chapitre 20 : Premier amour

    Sautant sur l'occasion, j'avais invité Elsa, et j'en profitais pour la présenter à Mère, car jusqu'ici elles n'avaient pas vraiment parlé toutes les deux. Malgré une certaine réticence, elles semblaient bien s'entendre. Voilà qui ne partait pas si mal, j'allais pouvoir enclencher la phase 2 du plan.

    Chapitre 20 : Premier amour

    Encore qu'avant avoir pu dire un mot, Mère et Tante Sonia étaient déjà dans l'eau, en train de s'arroser et de chahuter comme des collégiennes. Pff, les adultes...

    Chapitre 20 : Premier amour

    Pensant que tout le monde était en train de faire plouf, je me laissais un peu aller en glissant un bisou dans le cou de ma chérie et en essayant de ne pas tenir compte du vieux type patibulaire qui nous jeta un coup d'oeil hargneux avant d'aller courir plus loin. Non mais on lui a rien fait à celui-là... C'est alors que j'entendis dans mon dos un "WALTER !" Oups, pour la douceur et la finesse, c'était raté...

    Chapitre 20 : Premier amour

    Visiblement, la révélation fit mal. Après être rentrés immédiatement au manoir, Mère ne quitta pas son ordinateur du reste de la journée, affichant un visage plein de tristesse... Re-oups...

    Chapitre 20 : Premier amour

    Ne sachant plus trop où me mettre, et histoire de montrer que je n'avais pas oublié ni renié ma famille, j'allais m'occuper de Harry qui réclamait à grands cris son biberon. A moins que ce ne fut Arthur, j'arrive jamais à les différencier...

    Chapitre 20 : Premier amour

    C'est vrai que finalement c'est pas si mal, ces petits machins-là. Je comprends mieux pourquoi Tante Sonia passait son temps à leurs faire des câlins ou des grimaces.

    Chapitre 20 : Premier amour

    Dans les jours qui suivirent, les choses se tassèrent. Mère n'abordait plus cette mine triste, et je m'efforçais de lui montrer que j'étais toujours le même homme, toujours aussi sérieux dans mon travail scolaire et proche des miens.

    Chapitre 20 : Premier amour

    Et puis un jour, je me suis réveillé avec deux petits garçons au manoir. Je mis un petit temps avant de comprendre qu'il s'agissait des jumeaux (moi je pensais que ça restait toujours en version de poche, les bébés, quel intérêt sinon ?). Harry était devenu un binoclard extraverti.

    Chapitre 20 : Premier amour

    Arthur, quant à lui, était devenu un jeune rockeur perfectionniste. Enfin, rockeur... ça joue les durs mais ça fait des gros câlins à Grand-Mère, faudrait savoir...

    Chapitre 20 : Premier amour

    Conformément à ce qui avait été convenu, maintenant que les garçons étaient grands, Sonia avait hâte de quitter le manoir pour réellement fonder sa propre famille. Ce fut chose faite l'après-midi même, après de grandes embrassades.

    Chapitre 20 : Premier amour

    Grand-mère joua même un morceau de sa composition pour saluer le départ de sa fille et de ses petits-fils.

    Chapitre 20 : Premier amour

    Le jour suivant nous avons reçu la visite de mon Oncle Charles, venu nous donner comme à son habitude des nouvelles de mes cousins et prendre de nos nouvelles. D'après Grand-Père les relations entre Mère et Charles n'avaient pas toujours été au beau fixe, mais aujourd'hui tout semblait normal.

    Chapitre 20 : Premier amour

    Nous avons aussi vu M. rockeur-en-herbe, avec qui j'ai passé un bon moment à rigoler. Il venait nous informer que l'installation de sa nouvelle maison était finie, et que tous les trois étaient très bien installés.

     

    Bon, voilà, j'espère que ça conviendra à Mère... Je vais vraiment être obligé d'écrire comme ça toute ma vie ? Pff...

     

     


    7 commentaires
  • Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Mouais, c'est pas mal ce qu'a écrit Walter... Enfin d'un point de vue purement littéraire ça ne vaut pas une pièce de Rasim... Bon, je reprends la suite.

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    A partir du moment où la relation entre Walter et l'autre nunuche Elsa fut officialisée, cette dernière passa beaucoup de temps chez nous. Au moins ça lui permit de faire connaissance avec le reste de la famille et de s'habituer aux fantômes de Père et Mère, qui rôdaient toujours de-ci de-là.

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Mon cher époux travaillait sa compétence mixologie car il s'était mis en tête de décrocher une promotion. "Pas de vacances sans promotion !" M'avait-t-il dit. Malheureusement, elles se font rares à ce moment, alors les vacances, je crois que je peux m'asseoir dessus...

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Ce qui ne l'empêchait pas de veiller à ce que notre fils, mon petit chéri, fasse correctement ses devoirs. Hors de question qu'il batifole avec l'autre nunuche Elsa au détriment de sa scolarité !

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Pour ma part, ces derniers temps j'enchaînais les romans et commençait à me faire une petite réputation auprès des lecteurs et des éditeurs. J'avais même reçu une demande en mariage par mail de la part d'un fidèle lecteur ! J'avais bien rigolé en découvrant ça !

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Seigneur ! Cette maison était-elle devenue le centre de débordements hormonaux d'adolescents ? Walter, un peu de tenue voyons !

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Il faut que je prenne l'air...

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Par bonheur, je pouvais compter sur mon Grim pour me sortir de là et m'emmener visiter le musée d'Oasis Spring ! Voilà longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés seuls dans un rendez-vous romantique comme celui-là ! Enfin, seuls, avec le monde qui a rappliqué au musée, nous n'étions pas vraiment seuls...

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Finalement, ça n'est pas si mal que ça, les débordements hormonaux... C'est même plutôt... renversant ! Hihihi...

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Au rez-de-chaussée du musée, je retrouvai par hasard ma chère sœur. Tout de suite, je m'inquiétais de savoir comment elle et les garçons allaient, s'ils étaient bien installés et s'ils ne manquaient de rien. Vu la moue satisfaite qu'elle fit, tout avait l'air d'aller pour le mieux. Elle me dit même que les factures étaient moins élevées qu'au manoir et que son salaire suffisait largement à les faire vivre. Quand je pense que Grim et moi serrons les fesses à chaque facture...

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    En sortant du musée, j'avisais sur une petite fille qui faisait ses devoirs à genoux par terre. Dès que je la vis, quelque chose en elle m'intrigua. Au bout d'un moment mes neurones se connectèrent : c'était Lola ! Mais non, pas Lola Lol... Lola Owlblood ! La fille de mon jumeau Charles !

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Quelle joie c'était de rencontrer (enfin) ma nièce ! Bon par contre, il allait falloir que je touche deux mots à son père, parce que laisser sa fille seule faire ses devoirs dans la rue, ça n'est pas vraiment un modèle d'éducation...

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    La nunu... Elsa s'étant décidée à partir, lorsque nous rentrâmes au manoir, Walter était en plein dans ses devoirs. Le pauvre, le travail lui usait la nuque...

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Heureusement, le matin suivant, Mère se leva de très bonne heure pour confectionner un gâteau au chocolat maison. Eh oui, mon petit bébé grand garçon allait devenir un jeune adulte !

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Ce qu'il fit quasiment seul, car tout le manoir était encore endormi...

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Et c'est ainsi que mon Walter devint un solide garçon ! C'est sûr, sur le plan corporel il a plus hérité de son père que de moi, mais tout comme moi il devint quelqu'un de bienveillant. Et un binoclard, comme sa grand-mère. Je profitais de cette occasion

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Ayant depuis toujours la tête dans les étoiles, il fila à la bibliothèque municipale pour faire connaissance avec le gros télescope installé dans l'arrière-cour.

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Quant à moi, je passais un coup de fil à mon frère afin de lui rappeler quelques règles élémentaires d'éducation, comme ne pas laisser ses enfants traîner tout seul dans la rue.

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Le jour suivant, en sortant dans le jardin du manoir, je faillis avoir une attaque cardiaque. Un échafaudage de métal avait été installé tôt dans la matinée (ou dans la nuit), et mon fils tapait sur le gros cylindre qui se trouvait en son milieu avec un marteau. Avant de le devenir, je courus vers lui pour demander quelques explications. "Ben hier, en sortant du télescope, j'ai croisé un type avec un grand manteau qui vendait des fusées en kit. Ben du coup j'en ai pris une." Queuwa ? Une fusée ?? Mon fils veut aller dans l'espace ? On veut ma mort ?

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    S'en était trop pour moi, il fallait que je l'écrive. D'ailleurs, cela me donnait le thème de mon prochain livre : "53 raisons de ne pas aller dans l'espace", un futur best-seller, cela va sans dire.

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Le lendemain, pour lui changer les idées (et essayer de le détourner de sa fusée), j'envoyais Walter visiter le parc d'Oasis Spring. C'est ainsi qu'il tomba nez à nez avec son cousin Samuel, le frère de Lola et le fils de Charles. Et vu la négligence sourcillière du garçon, mon coup de fil était surtout un coup d'épée dans l'eau...

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Il y rencontra également Lola, qui avait grandi quelques jours auparavant, et qui ma foi était bien plus présentable que son frère.

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Walter rentra juste à temps pour me voir souffler les bougies ! Avec mon air dubitatif, on ne peut pas dire que j'y ai mis tout mon coeur...

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Allez, un peu de courage, Alicia, ça n'est pas si dur qu'on le pense de vieillir !

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    Et me voilà devenue une petite grand-mère plus ridée qu'une vieille pomme ! Quelle misère ! Où sont-ils, mes cheveux noirs corbeaux ? Où est-elle, ma taille de guêpe ? Et mon ventre plat ? Enfin...

    Bon, il est temps de choisir mon héritier, comme Père l'avait fait en vieillissant. Alors, voyons voir...

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    "Walter, mon chéri, veux-tu bien venir t'asseoir près de moi ? Bon, mon fils, tu sais d'où nous venons, qui nous sommes, et la tâche qui est la nôtre. Aujourd'hui, je suis devenue une femme âge, il est temps pour moi de passer le flambeau. Tu es mon unique héritier, c'est donc de fait à toi que reviens désormais la tâche de diriger cette famille. Je te remets l'anneau des Owlblood, qui se transmet de génération en génération. Sois-en digne !"

    Chapitre 21 : Suspense ! ou pas...

    "Merci, Mère ! Je te promets de faire de mon mieux pour faire prospérer notre famille."

     

     

     

     

     


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