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Génération 1
Sommaire :
A lire : Quelques mots d'explication...
Prologue : Toute fin est un commencement
Chapitre 1 : Un nouvel univers
Chapitre 2 : La dame en noir
Chapitre 3 : Cupidon décoche ses flèches
Chapitre 4 : Les débuts de la vie à deux
Chapitre 5 : Jamais deux sans toi
Chapitre 6 : Matho voit double
Chapitre 7 : Couches et devoirs
Chapitre 8 : Quand tout va mal
Chapitre 9 : Va y avoir du sport
Chapitre 10 : Vertige de l'amour
Chapitre 11 : Colère et tremblements
Chapitre 12 : Pourquoi je dois faire ça ?
Chapitre 13 : Rendez-vous avec la Mort
Chapitre 14 : Révélations
Chapitre 15 : Une invitée inattendue
Chapitre 16 : Holding On and Letting Go
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Par Mathoo Sims le 6 Septembre 2014 à 22:50
Bonjour, honorable lecteur !
Je vous présente ici le Selfacy des Owlblood version Sims 4. Mais avant de démarrer votre lecture, que j'espère plaisante, voici quelques points d'explication.
Qu'est-ce qu'un Selfacy ? La même chose qu'un Legacy, mais le fondateur utilisé est le simself du joueur.
Qu'est-ce qu'un Legacy ? Il s'agit d'un challenge créé pour le jeu "les Sims" à l'époque des Sims 2. Il consiste à suivre une famille sur 10 générations sans utiliser aucun codes de triche et en restant toujours sur le même terrain. Vous pouvez trouver les règles du Legacy Sims 4 (pour l'instant in English) à cette adresse.
Le fondateur de ce Selfacy est mon avatar Sims 4. Pour créer le prologue, je me suis servi de mon avatar Sims 3. Ne soyez pas étonnés s'ils ne se ressemblent pas (hormis les vêtements), c'est normal ! L'un me ressemble (car créé pour), et l'autre non. Il s'agit cependant bien du même personnage ! A savoir, Matho Owlblood, lointain descendant d'Alexander Owlblood, le fondateur de mon Legacy Sims 3.
Cependant, les deux Legacy auront peu de rapport l'un avec l'autre, vous n'avez donc pas besoin de lire mon Legacy Sims 3 pour comprendre mon Legacy Sims 4.
Il ne s'agit pas non plus d'une transposition : le Legacy Sims 3 s'arrêtera lorsque Matho (10e génération) aura atteint l'âge de jeune adulte, et le Legacy Sims 4 commence le lendemain de son anniversaire.
Voilà, je pense que vous avez toutes les clés en main pour commencer votre lecture. Bon voyage avec les Owlblood !
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Par Mathoo Sims le 6 Septembre 2014 à 23:00
Cimetière de Moonlight Falls, un jour de printemps, 10h du matin
"Papa, Maman.
Voilà, c'est terminé. Je suis devenu jeune adulte hier. Je sais que ma naissance a été pour vous une délivrance, la fin de quelque chose, et pour cause. Mais voilà, j'ai regardé mon avenir via la bonne vieille boule de cristal, espérant y entrevoir une réponse à mon existence. J'ai vu un monde nouveau, aux couleurs bien plus chatoyantes que Moonlight Falls. J'ai vu des bateaux à vapeur, j'ai vu un grand parc empli de magnolias en fleurs. J'ai vu une femme en noir, extrêmement belle.
Mais j'ai surtout vu que je n'avais pas ma place dans cet univers. "Il" est déjà là, et moi je suis de trop. Ce n'est pas moi qui ouvrira de nouveau le Manoir Owlblood. Peu importe l'endroit où je pourrais aller, que ce soit Isla Paradiso ou Midnight Hollow. Mon destin est ailleurs, dans un autre univers. Je me sens étranger ici, depuis mon arrivée je me suis toujours senti différent.
Ne croyez pas que je renie mon héritage, au contraire. Je suis né Owlblood, et jusqu'à ma mort je le resterai ! Vous savez à quel point, lorsque j'étais enfant, la vie d'Alexander Owlblood, mon ancêtre, m'a fascinée. Et je n'ai eu de cesse, depuis, de m'intéresser à l'histoire de notre famille.
Vos morts ont laissé en moi un grand vide, même si Tante Belinda et Tante Bianca ont fait de leur mieux pour me donner une bonne éducation, entre deux de leurs disputes quotidiennes. Il y a tant de choses que je voudrais vous dire.
Mais voilà, je suis venu vous dire adieu car je pars. Je vous l'ai dit, mon destin n'est pas ici, dans cet univers. J'ai réparé le vieux portail dimensionnel, et je compte le franchir tout à l'heure. J'ai déjà fait mes adieux à mes tantes et à "lui".
Je me suis également débarrassé de mes pouvoirs de sorcier. Grâce à un sortilège que j'ai découvert ils sont dissimulés par un tatouage qui court le long de mon bras. J'espère ainsi éviter de nombreux désagréments avec les gens que je rencontrerai. Je garde cependant la Bague des Owlblood, afin de continuer à la transmettre de générations en générations dans ce nouvel univers. J'emporte également l'armure du Comte Maendir Owlblood, afin de me rappeler d'où je viens et ce que je dois accomplir. Transporter cette vieille armure poussiéreuse ne sera pas des plus facile, mais enfin...
Bon. Il est temps d'y aller. Vous allez me manquer terriblement tous les deux. Peu importe ce qu'il advient de moi, je ne vous oublierai jamais. Je vous aime.
Adieu."
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Par Mathoo Sims le 6 Septembre 2014 à 23:01
Mon nom est Matho Owlblood et voici l'histoire de ma vie. Je tiens ce journal de façon régulière ou presque et j'y consigne les évènements importants qui ont lieu dans ma vie. Mais tout d'abord, quelques mots à mon propos.
Je suis né et j'ai grandi dans un autre univers, dans une très belle ville du nom de Moonlight Falls. Je descends d'une longue lignée d'aristocrates avec le rang de Comte et de sorciers. J'ai grandi entouré de magie et de surnaturel et j'ai moi-même été formé à la magie. S'il fallait me définir en trois traits, ce serait certainement créatif, rat de bibliothèque ainsi que pitre. Quand à mon aspiration première, il s'agit d'être un sim aux multiples talents. Je dois dire qu'avec le temps, j'ai entraîné mon cerveau à apprendre plus vite afin de réaliser cette aspiration à la connaissance.
Cependant, j'ai du quitter cet univers car je n'y avais pas ma place. Me voici donc dans ce nouvel univers, et dans cette ville de Willow Creek, où je suis comme orphelin. Et tout comme mon ancêtre Alexander Owlblood, j'ambitionne de fonder une lignée durant 10 générations, résidant sur un seul et même terrain et se hissant de la pauvreté à la richesse à la seule force de son travail et de ses efforts. Et ce quoi qu'il arrive.
J'ajoute ici que j'ai une idée bien précise de la famille. A chaque génération, un seul enfant héritera du devoir de perpétuer et faire fructifier la famille. Lui seul devra rester sur le terrain. Mon sang est noble, et je tiens à conserver cela. Ainsi, seuls les enfants issus de mon sang seront aptes à réclamer leur héritage. Mais la noblesse s'acquiert également par le travail, ainsi l'héritier sera l'enfant le plus méritant de sa génération, celui qui aura rempli le plus d'aspirations.
Me voici donc fraîchement arrivé dans ce nouvel univers. La municipalité de Willow Creek m'a cédé son plus grand terrain. Pour l'instant, je n'ai pu qu'y établir un semblant de campement, je n'ai même pas de frigo ! Mais j'ambitionne bien plus : un vrai manoir, comme celui de mes ancêtres ! J'ai d'ailleurs apporté de là d'où je viens l'armure de mon ancêtre, le plus ancien Owlblood connu : le Chevalier et Comte Maendir Owlblood ! Cette fière armure devra rappeler à mes descendants d'où ils viennent et de qui ils doivent se montrer dignes !
Je possède une véritable passion pour la peinture. A peine arrivé, j'achetai une nouvelle toile vierge et jetai dessus la première idée venue. En l'occurrence, un lapin rose tout droit sorti de mon enfance. Voilà qui n'était guère à la hauteur de mes espérances d'artistes.
Je décidai ensuite d'aller au parc central de la ville, le Magnolia Blossom Parc. Et quelle ne fut pas ma surprise ! Il était exactement comme ce que j'avais vu dans la boule de cristal ! Cela voudrait donc dire que je suis dans le bon univers ?
Je dois dire que ce que je fis ensuite n'était guère aristocratique. Mais après tout, quitte à être SDF et pauvre, autant assumer. Malheureusement, cette fouille nauséabonde ne me rapporta rien d'intéressant...
La première partie de mon aspiration demandant une certaine maîtrise de la logique, je m'attelai à la tâche, tout en rencontrant un certaine Jérôme Mercier.
Je jouais également les pique-assiettes auprès de trois jeunes femmes. Un hamburger gratuit, quand on est affamé, ça n'a pas de prix !
Plus tard, alors que les ombres s'allongeaient et que je songeais à regagner mon campement, je vis soudainement un homme assez particulier. Son élégance, sa prestance, tout en lui me donnait l'impression qu'il était issu de quelque noble (et riche) famille. En effet, il s'agissait de Vladimir Gothik. Dans l'univers d'où je viens, sa femme Sonia était particulièrement célèbre. Nous fîmes connaissance et bavardâmes gaiement un bon moment.
Tant et si bien que lorsque la nuit tomba, je le considérais déjà comme un véritable ami. Après une accolade, je regagnais mes pénates.
Avant de me coucher, j'eus assez d'inspiration pour une autre toile. Et cette fois, le sujet fut un peu moins puéril.
Le lendemain, affamé et toujours sans frigo, je me résolus d'aller chercher à manger dans le bar nommé "Le Jus de Crotale", dans la ville d'Oasis Spring.
Au bar, je réussis à grappiller quelques chips, histoire de calmer mon appétit. Bien maigre pitance en vérité...
Toujours curieux de tout, je m'essayais même à tenir le bar. Mais sans grand succès pour l'instant. Le gérant ne voulut même pas me donner un petit quelque chose à la fin !
De retour chez moi, j'avisai un curieux rocher. Je m'attelai à le creuser et dénichai dans ses entrailles une pierre précieuse. Revendue à un collectionneur, elle me rapporta quelques simflouz. Pas de quoi me faire un manoir, bien entendu.
Un peu plus tard, une étrangère passa devant ma porte. Enfin, ma porte. Mon terrain vague. Alors que je m'avançais vers elle, elle se mit à me railler et m'insulter sans raison ! Quelle impudence ! Les gens de cet univers manquent-ils tant de savoir vivre ? Je m'inquiète pour ma future épouse et ma descendance...
Cela ne suffit cependant pas à me décourager. Mais si je devais me ridiculiser et devenir la risée de tous, je fonderai ma famille de 10 générations ! Non mais ! Me sentant malgré tout d'humeur inspiré, je me remis à mon chevalet.
A peine la première terminée, j'enchaînais sur une seconde toile. Je ne sais pourquoi, mais dans cet univers l'inspiration me vient plus facilement, et je peins plus rapidement !
Poussé toujours par mon appétit, je décidais cette fois de me rendre dans la boîte de nuit "Le Velours Bleu".
En attendant mon habituel bol de chips, j'entamais la conversation avec les autres sims présents au bar.
En sortant du bar, je remarquais le piano trônant fièrement. Ah ! Durant mon adolescence, mes tantes m'avaient harcelé pour que j'apprenne le piano ! J'entamais fièrement un concerto, mais à l'évidence, mes doigts étaient devenus entièrement rouillés !
Après cette escapade, je regagnais mon terrain pour me glisser illico presto sous mes draps et entamer une bonne nuit...
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Par Mathoo Sims le 7 Septembre 2014 à 20:42
Au matin du 3e jour de mon installation à Willow Creek, je devins plus attentif au monde et à la nature qui m'entourait. Cueillir quelques fleurs me permit de gagner un peu d'argent.
Je mis ainsi la main sur un buisson de fraises sauvages. Ravi, j'en cueillais une dizaine, mais malheureusement, elles n'étaient pas comestibles à l'état brut ! Le pâtissier du coin me les échangea volontiers contre quelques simflouz.
Il fallait me rendre à l'évidence. Si je voulais m'en sortir, si je voulais survivre, il me fallait travailler. Je décidais donc de profiter de mon don pour l'art pictural en me lançant dans la carrière de peintre.
En fin de journée, mon estomac commençant à me titiller, je me rendis de nouveau au Velours Bleu, sans même prendre le temps de me doucher. J'y rencontrais un fort bel homme dont le visage m'était étrangement familier : Argus Hulin ! Et pour cause, son alter ego avait construit l'un des plus grands manoirs de Moonlight Falls !
Je dois avouer sincèrement que ce troisième jour, les chips commençaient à sérieusement me courir sur le haricot ! Si au moins j'en avais eu à manger, des haricots !
Heureusement, grâce à mon travail, j'atteignais presque les 1000 simflouz. Je ne suis pas particulièrement flambeur, mais le frigo et la douche, ça n'était pas du luxe ! Ma vie allait devenir plus simple désormais.
Mais ce travail n'était pas de tout repos, loin de là ! Le lendemain, je rentrais chez moi hébété par les vapeurs de peinture que j'avais respirer toute la journée. La tête me tournait un peu...
Mais il en faut plus pour arrêter un bon peintre. Après avoir repris mes esprits, je commençais une nouvelle toile.
Visant une promotion, je me rendis au musée de Willow Creek : les Muses Municipales. A défaut de Muses, je dus me contenter de natures mortes et autres toiles ennuyantes à souhait. A se demander si c'est de l'art ou du cochon.
Je fis ensuite un saut à la bibliothèque de la ville. En effet, mon aspiration étant de finir quatre livres, il fallait bien commencer quelque part.
Inspiré malgré tout par ce que j'avais vu et lu, je commençais une nouvelle toile dès le lendemain matin. Pour la première fois, je m'affranchissais du réalisme pictural pour entrer dans le monde de l'abstraction. Lyrique bien sûr, je ne vais pas m'amuser à dessiner des carrés noirs sur fond blanc, moi ! Et en plus, ça a déjà été fait.
Le lendemain matin, je tentais pour la première fois de me préparer un repas. Grand mal m'en prit, j'aurais pu y laisser quelques doigts. Heureusement, je n'ai eu que quelques coupures. Il faut dire que ça en valait la peine, la salade du jardin faite maison était bien meilleure que tous les bols de chips du monde !
Et voilà ! La visite à la galerie ne fut pas totalement inutile, en fin de compte...
N'ayant pas eu de nouvelles de Vladimir Gothik depuis quelques jours, je décidais de lui rendre une petite visite amicale en sortant du travail. En arrivant devant sa maison, je ressentis un frisson de plaisir. Huuum, ce grand manoir aux allures sinitres, comme il me plaisait ! Pour moi qui ais grandi à Moonlight Falls, l'une des villes les plus étranges qui soient, j'avais l'impression d'y être revenu !
Je fus accueilli par son fils cadet, Alexandre. Un garçon fort sympathique, bien qu'un peu réservé, fraîchement devenu adolescent.
Je rencontrais également sa femme, la célèbre Sonia. Mais surtout, surtout ! Je rencontrais sa fille, Cassandra. Lorsque que je la vis, tout mon corps fut comme parcouru d'un électrochoc ! C'était elle ! La dame en noir que j'avais aperçue dans la boule de cristal, la veille de quitter Moonlight Falls ! Certes, elle était plus jeune, tout juste une adolescente, et ses habits n'étaient pas les mêmes, mais c'était elle, ça ne faisait aucun doute !
Nous discutâmes ensemble durant un bon moment. J'appris que comme moi, elle avait l'esprit créatif. Voilà qui était de bonne augure pour la suite. Plus nous discutions et plus je me sentais intrigué par cette mystérieuse jeune fille.
Usant, et sans doute abusant de la générosité de mes hôtes, j'en profitais pour prendre un bain.
Une fois lavé et savonné, je descendais rejoindre Vladimir et Cassandra dans la cuisine. Il n'y a pas dire, leur maison me plaisait vraiment ! J'espère qu'un jour, mes descendants en auront une aussi belle !
Le lendemain, en fin de journée, j'invitais Cassandra à me rejoindre au Magnolia Blossom Parc. Pour ma plus grande joie, la jeune fille accepta. Les échecs furent le jeu idéal pour apprendre à nous connaître plus en détail, tout en me permettant de continuer à travailler ma logique.
Ce fut également une occasion pour m'essayer à la cuisson des hamburgers. Pas très diététique, certes, mais à défaut d'avoir autre chose...
Après le départ de Cassandra, je me rendis à la bibliothèque pour commencer un nouveau livre. Je ne pus m'empêcher d'observer que la femme assise à côté de moi, Katrina Caliente, avait l'air fort occupée sur ce site de rencontres...
Le lendemain, en rentrant du travail, j'eus la bonne surprise de constater que Cassandra était venue me rendre visite.
Nous discutâmes avec enthousiasme. Maintenant que nous étions amis, j'en profitais pour lui parler de moi, d'où je venais, et quels étaient mes rêves, mes ambitions. Je lui expliquais mon désir de faire comme mon ancêtre, fonder une longue lignée et une famille prospère. Elle fut fort étonnée, et je crois un peu admirative, d'un tel projet et d'une telle ambition.
Lorsqu'elle s'en alla au coucher du soleil, nous étions devenus de très bons amis. Elle semblait également être devenue ma muse... En effet, inspiré par la jeune fille je me mis à l'ouvrage une première fois...
Puis une deuxième fois...
Et une troisième fois !
Puis je dégainais mon violon. Je me lançais dans une mélodie endiablée, mais ne pu réprimer un sursaut en entendant l'atroce son sortant du crin-crin. Comme pour le piano, il y avait des progrès à faire...
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Par Mathoo Sims le 7 Septembre 2014 à 23:00
Le lendemain matin commença par un coup de fil inattendu de la part d'Argus.
En sortant du travail, je me rendis à la bibliothèque. Mon échec au violon de la veille au soir m'avait donné envie de m'améliorer dans ce domaine.
Je retrouvais également avec joie Vladimir, même si celui-ci fut étonné d'apprendre que j'étais à la rue, ou presque. Je lui expliquais mon projet familial, lequel l'intrigua et l'enchanta !
De retour sur mon terrain toujours aussi vague, je découvris une nouvelle pierre précieuse. Pour quelques coups de pioche, je récoltais quelques simflouz en plus.
Le jour suivant commença de la même façon, avant de partir au travail. A défaut de promotion, il fallait bien subsister comme on le peut...
La prochaine promotion tardant à venir, j'allais à la bibliothèque pour trouver des sources d'inspiration artistique. Mais chaque chose en son temps, et après le travail, un peu de loisir ! Je découvrais justement un jeu vidéo des plus intéressants, les Chims !
Je restais jusque tard à la bibliothèque. En rentrant, une douche me fit le plus grand bien, tandis que l'armure de mon ancêtre, comme toujours, semblait monter la garde devant mon campement.
Heureusement, tous ces efforts n'étaient pas vains !
Grâce à cela, je pus enfin édifier les premiers murs du Manoir des Owlblood ! Et même si alors ils n'avaient rien d'impressionnants, je ne doutais pas un instant que cela ne durerait pas ! Enfin, j'avais un toit, un chez moi, un vrai !
Je passais la fin de journée à la bibliothèque à lire tout ce que je pouvais sur la façon de jouer du violon. Les nombreux mots techniques me laissaient quelque peu désemparé...
Le lendemain, tôt le matin, j'eus le plaisir de manger assis sur une chaise ! Cela ne représente peut-être pas grand chose, mais c'était déjà pour moi un grand pas !
Le lendemain, je retournai à la bibliothèque. J'étais à moins de 10 jours de mon anniversaire, et je n'avais toujours pas franchi la première étape de mon aspiration !
Malheureusement, un sombre inconnu au chapeau de cowboy s'était emparé du livre de référence sur le violon, je me plongeai dans les aventures d'un agent secret en costume au charme ravageur. Cela me ramena d'ailleurs à ma condition de célibataire. Je n'étais sans doute pas le meilleur parti de la ville, il me faudrait donc probablement chercher dur pour trouver quelqu'un...
Le jour suivant, je fis face aux premières difficultés matérielles : les WC avaient lâché, la douche et le seul plan de travail commençaient à être d'une saleté répugnante. Je m'attelais donc de patience et m'appliquais à tout remettre en ordre avant de partir au travail.
La journée de travail fut également mauvaise. De retour chez moi, je n'avais qu'une envie : me cacher sous ma couette !
Heureusement, Cassandra vint à mon secours et me proposa de passer la soirée en boîte de nuit. Le plaisir de passer quelques heures avec elle me redonna un peu le moral.
Nous nous lançâmes joyeusement dans une folle danse au son de la musique blues. Et ces chansons finirent de chasser le mien, de blues ! Malgré son caractère morose, Cassandra savait vraiment s'amuser !
Lorsque je vis Cassandra le jour suivant sur le pas de ma porte, j'eus la surprise de voir qu'elle était devenue adulte. Et quelle belle jeune femme elle était ! Son visage était désormais le même que celui qui m'était apparu dans la boule de cristal. Il ne lui manquait plus que sa longue robe...
Ma tête me tournait, mon coeur faisait le grand 8 dans ma poitrine. J'étais sous le charme de cette belle et jeune Cassandra. J'avais vu grandir cette jeune fille, et la voir ainsi... Je ne savais plus où j'en étais.
Meilleurs amis ? Vraiment ? Plus nous parlions, plus les minutes et les heures passaient, et moins je ressentais de l'amitié envers elle. Le sentiment qui m'habitait était tout autre...
Profitant d'une pause sur un banc dans notre promenade, je fis semblant de m'étirer négligemment avant de reposer mon bras sur l'épaule de Cassandra. Une technique que certains jugeront ringarde ou simpliste...
Mais qui s'avéra d'une efficacité redoutable ! Nous passâmes un long moment, sans rien se dire, les yeux dans les yeux... Et Dieu, que ses yeux étaient beaux !
Mais certaines choses méritent d'être dites, doivent être prononcées. Un peu timidement et très maladroitement, je me décidai à faire le premier pas. Je lui avouais tout, et sans doute bien plus qu'il n'eut fallu. J'évoquais la femme en noir dans la boule de cristal que je pensais être elle. Mais je lui expliquais que même sans avoir vu cette femme, mes sentiments pour elle seraient les mêmes.
Et comme parfois les actes parlent d'eux-mêmes, ce fut le premier baiser. Et quel premier baiser ! A cet instant, je su que ma vie ne se ferait pas sans elle. Cette journée s'achevait on ne peut mieux.
Le lendemain, bouleversé des évènements de la veille, l'inspiration avait un peu de mal à venir. Allais-je trop vite ? Après tout, on ne savait jamais vraiment ce que Cassandra avait en tête... M'en voudrait-elle d'avoir gâché ainsi notre amitié ? Ressentait-elle la même chose que moi ?
C'est alors que je la vis. Elle venait vers moi d'un pas léger, nullement intimidée par la vieille armure.
Il y eut à nouveau de longs regards évocateurs...
Puis après un temps, je trouvais le courage de parler. Je voulais officialiser notre relation, que l'on devienne un vrai couple. Pour ma plus grande joie, elle accepta d'être ma petite amie.
Profitant de la bonne étoile qui semblait être avec moi ce jour-là, je lui tendis une rose. Classique, mais toujours aussi efficace.
Je passais ensuite à la vitesse supérieure. Je lui proposais d'emménager avec moi, dans mes quatre murs. Je lui promis que même si ça n'était pas le grand confort, elle ne manquerait de rien. Mais même ainsi, je n'étais sûr de rien. Allait-elle accepter ?
A ma grande surprise et à mon grand soulagement, elle accepta ! Décidément, elle me surprendrait toujours ! Elle s'en alla chez elle chercher ses affaires, et lorsqu'elle revint, je l'accueillis par un baiser passionné devant notre petit château fraîchement agrandi...
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